Eté 2013 - Slovénie

Pour cet été, nous avons choisi d'aller explorer ce petit pays, parce qu'il est montagneux (on aime ... et on dort au frais), parce qu'en cas de mauvais temps on peut facilement se replier sur l'Italie, parce que ce n'est pas une destination très courue, et enfin parce que c'est petit (la taille d'une région française), donc avec peu de kilomètres une fois sur place. Au programme également, parce que sur le trajet, les Dolomites et Venise.

Le programme italien a été tenu, mais un peu chamboulé par la météo, orageuse sur les Dolomites à l'aller. On les visite (rapidement) au retour, avec un bonus en Autriche ...

Nous sommes partis 30 jours, dont 18 en Slovénie, et environ 1 semaine de transit, tant à l'aller qu'au retour. Ce récit suit à peu près ce tempo : 1 partie (celle-ci) consacrée à l'aller (surtout Venise), une autre consacrée à la Slovénie, une troisième consacrée au retour (essentiellement les Dolomites), et enfin un bilan. Vous pouvez accéder directement à l'une ou l'autre partie en cliquant sur les liens, ou bien suivre notre périple en vous laissant embarquer...

Bon voyage :-)

Les participants de cette belle promenade : Caesar (le CC), notre fille (16 ans) et nous (les parents).

Mardi 16 juillet : Grenoble - Brescia (Italie)   500 km

Pour rejoindre le col de Montegenèvre, notre point de passage vers l'Italie, on remonte la vallée de la Romanche, où le tour de France doit passer quelques jours plus tard. Renseignements pris, il n'y a pas de restriction de circulation ce 16 juillet. Ouf.

Néanmoins, on a souffert depuis 20 km avant Bourg d'Oisans jusqu'au sommet du Lautaret, du fait du nombre incalculable de cyclistes, pas toujours faciles à dépasser avec un CC. Plus ceux qui sont dans l'autre sens, et qui sont eux aussi dépassés par des voitures ou des CC, dont les conducteurs ne sont pas toujours expérimentés en montagne ...

Après le Lautaret, ça se calme enfin !

Après la frontière, on emprunte l'autoroute. Il était prévu de faire escale dans les Dolomites (vers Bolzano), mais les prévisions météo y sont mauvaises (orages), on décide de filer sur Venise.

Avec le temps perdu le matin (voir ci-dessus), la journée file et on arrivera tard ce soir. On décide de s'arrêter plus tôt. Une première escale (un POI de CCI) est un échec, l'aire ayant disparu (je n'ai pas actualisé les POIs en 2013). Ca sent la galère. Puis on se rappelle que l'on avait en 2011 un guide "Agriturismo". Heureusement, il est toujours dans le CC, on trouve, tout en haut d'une colline, une ferme étonnante (il y a de nombreux animaux  - biches, autruches, canards, chèvres ... - ), où on passera la nuit seuls, au frais et au calme.

L'après-midi, on part se balader à Venise. On achète un "pass" 36h qui nous donne accès à tous les transports en commun (vaporetto et bus). On avait déjà visité Venise (Toussaint 2007), aussi on privilégie des endroits que l'on n'avait pas vus : San Georgio puis l'Arsenal, l'un et l'autre moins fréquentés par les touristes. En outre, le campanile San Georgio n'a pas de file d'attente, il coûte moins cher que celui de San Marco, et on a une meilleure vue, puisque on est face à la place Saint Marc.

Retour tranquille (le pass ne fonctionne pas dans le bus, on le prend quand même, sans encombre) et nuit calme.

Plutôt que de (trop) choisir parmi les nombreuses photos, nous avons créé une galerie dédiée. Il suffit de cliquer sur l'image pour y accéder.

Jeudi 18 juillet : visite de Venise   0 km

On commence par traverser le Ghetto (on avait adoré ce quartier, peu touristique, lors de notre visite précédente), puis on fait une "croisière" dans la lagune : Murano (on n'y fait qu'escale), Burano (on s'y re-balade avec plaisir), Punta Sabbioni (changement de bateau), Lido, San Marco, puis on remonte le Grand Canal (un peu plus tôt qu'hier, meilleure lumière) jusqu'au Ghetto, où l'on se fait un restau.

Le retour a été un peu folklo : arrivés à la gare routière vers 21h20, on aura le bus de 23h (qui est le dernier !). On attend encore ceux de 21h28 et de 22h10 ... Le fait que le pass n'y fonctionne pas ne nous émeut plus !