Synthèse et bilan

SLOVENIE

Sur les 30 jours, nous avons parcouru environ 4700 km, dont 1400 en Slovénie (en 18 jours). Ce n'est pas énorme (sur place), mais comme en Toscane, ne prévoyez pas de moyenne élevée en Slovénie ...

 

Pour résumer, on a adoré :

les paysages sont magnifiques (si on aime la montagne, évidemment),

les gens sont gentils et paisibles.

 

Pratiquement personne ne parle Français, mais on n'a eu aucun souci avec l'Anglais.

 

La vignette pour autoroute : 30€ pour un mois ; à mon sens, ça vaut le coup (et le coût), afin de pouvoir l'emprunter quand on le souhaite. On est certes en vacances, mais parfois, quand on est crevés, qu'il fait chaud, parcourir 100 km en 1h au lieu de 2 ou 3, c'est pas mal... Et puis, paradoxalement, même l'autoroute est belle en Slovénie, avec des courbes et des dénivelés :-) Je place ce point en tête (bien que ce ne soit pas le plus important) car la question (l'acheter ou non?) se pose en entrant dans le pays.

 

Les tournants : la plus longue ligne droite du pays (autoroutes comprises) doit faire 350m. J'exagère un peu bien sûr, mais pas tant que ça.

 

Les routes sont plutôt en bon état. Nous n'avons rencontré qu'un ralentisseur en 1400 km (au point qu'on l'a remarqué), mais pas mal de ronds-points (pas autant qu'ici, toutefois, heureusement).

 

Par contre, il est assez fréquent qu'une route présente tout-à-coup un fort pourcentage. Il est intéressant de trouver sur place une carte assez détaillée, pour essayer de détecter les itinéraires à éviter avec un CC.

 

 

Sur la route, c'est cool. Les conducteurs locaux sont parfois surprenants, dans le sens où ils ne semblent pas tous aguerris à la conduite en montagne, mais il n'y a pas d'agressivité. Le clignotant à droite pour signaler au suivant qu'il peut doubler n'est pas souvent compris, et les conducteurs semblent avoir du mal à accélérer pour dépasser... Mais comme tout le monde est zen, ça se passe sans anicroche.

 

Le week-end, il y a plus de motos, mais on n'a jamais rencontré de furieux.

 

 

 

 

Le gasoil : le prix des carburants est fixe, commun à toutes les stations. Cet été, le GO était à 1.392€ le litre. Il existe quelques rares stations "discount' qui proposent 3 ou 5 centimes de ristourne.

Il n'est donc pas nécessaire de chercher la bonne affaire, il suffit de prendre de l'essence quand on en a besoin. Les supermarchés n'en distribuent pas, mais les stations sont assez nombreuses.

 

Dans les stations, on trouve en outre de l'air et de l'eau, au même endroit (2 tuyaux similaires, sortant du même bâti). C'est commode (bien que le débit soit faible), et en libre-service (même si on ne prend pas de carburant!). Cela dit, nous avons toujours demandé si on pouvait se servir, et si on devait payer ; on nous a toujours répondu (respectivement) "oui / non". Néanmoins, ce bâti est en général à droite des pistes en sortant des pompes, donc du mauvais côté pour remplir le réservoir d'EP. Il faut donc soit effectuer un 1/2 tour, soit entrer à l'envers, ce qui dans les 2 cas surprend du monde ... On vous le fera comprendre, toutefois sans animosité.

 

 

 

Parc du Triglav : très beau, dommage qu'il faille sans arrêt mettre la main au porte-monnaie. Ce n'est pas forcément très onéreux, mais un paiement unique pour tout le parc serait plus agréable.

Et puis dommage qu'il n'y ait pas d'aires pour CC dans ce parc. Il suffirait d'organiser quelques aires avec 5 emplacements dans des fermes, pour ne pas obliger à aller en camping.

 

 

Ljubljana : Bien sans plus pour nous, mais la météo devait y être pour quelque chose. On a croisé en fin de séjour des Français qui au contraire y retournaient, en gardant un souvenir ému, peut-être justement parce que lors de leur passage précédent il y avaient eu du soleil, alors que le reste de leur séjour avait été humide... Et c'est vrai que les photos de Ljubljana ensoleillée (pas les nôtres, donc !) donnent envie, valorisant les façades colorées.

 

Cela dit, globalement, quand on a la chance de vivre dans un pays avec un si fort patrimoine (comme la France ou l'Italie, par exemple), il ne faut pas aller en Slovénie pour y voir de belles villes ou des monuments. Il y en a, certes, mais son charme est ailleurs.

 

Structures pour CC : il y a très peu d'aires.

Hormis les zones touristiques (Triglav, sud-ouest avec les grottes et sans doute la côte), il n'y a pas beaucoup de campings. En dehors des parcs, le bivouac est praticable sans difficulté, si on trouve un emplacement à peu près horizontal... Par contre se pose tôt ou tard la question des services.

Etonnamment, pour un pays aussi irrigué, il y a très peu de fontaines publiques (ce qui ne pose pas de problème compte tenu de l'eau disponible en station service).

 

On trouve à peu près partout des magasins (taille variable) de marque Mercador ; ils sont en général bien fournis, avec en particulier des rayons bio à faire pâlir nos magasins bio, et les produits sont beaucoup moins chers qu'ici.

 

Par rapport à Toulouse (et à l'essentiel de la métropole...), il y a environ une heure de décalage horaire, le soleil se levant et se couchant plus tôt (15° de longitude = 1h). Pour autant, on ne change pas de fuseau horaire, mais la vie est elle-même décalée : les Slovènes mangent plus tôt le soir, et quand on s'est levé tôt on a constaté qu'ils allaient tôt (vers 7h) au travail. Et quand il fait chaud, comme cet été, il vaut mieux se lever selon le soleil que selon la montre.

 

Guides : Le seul que l'on aie trouvé en France est le petit fûté, d'un intérêt limité. On en a trouvé un sur place, en Français, pas terrible non plus. C'est dans les quelques récits trouvés sur le net que nous aurons pêché le plus d'infos utiles avant le départ.

Nos coup de coeur

Les gorges de la Tolminska (Tolminske Torike)

La vallée de la Soca, Kranjska Gora

Bled (en tout cas au petit matin)

Le lac de Bohinj

Velika planina

 

Les thermes de Laslo et de Zrece

Notre bivouac à Vrh

Grotte de Krisna, grotte de Skockjan, à visiter dans cet ordre. A n'en faire qu'une, visiter la seconde, c'est très aménagé mais grandiose.

 

La route entre Godovie et Tolmin,

La route entre Juvanje et Luce

DOLOMITES

C'est magnifique (tant côté autrichien qu'italien), mais je trouve qu'un grand CC n'y est pas très adapté. Un fourgon paraît mieux. Ou alors (même réflexion que lors du tour des Grands Lacs, en 2009) avec un 2 roues (bien) motorisé pour aller explorer autour d'un 'camp de base' où on laisse le CC.

 

Aux Tre Cime, on n'avait pas optimisé en termes de logistique, il est bon de monter avec de quoi passer plusieurs (2 ou 3) jours, pour pouvoir y rester si on le souhaite.

VENISE

Ah, Venise !

 

On s'était dit en 2007 "il faudra y revenir".

 

On se l'est redit en 2013 !!

 

 

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